Selon une enquête réalisée pour lasociété française d’anesthésie et deréanimation (SFAR) et l’Institut national de la santéet de la recherche médicale (Inserm), la moitié desFrançais éprouvent toujours une certaineappréhension vis-à-vis de l’anesthésiegénérale. Une crainte plus marquée chez lesfemmes (64 %) que chez les hommes (41 %). L’anesthésieloco-régionale est perçue trèsdifféremment, avec moins d’une personne sur quatreéprouvant une crainte.Mais si l’acte suscite la crainte, l’anesthésiste inspireconfiance et rassure près de 90 % des personnesinterrogées. Et si l’on juge des progrèseffectués en 20 ans, cette discipline a toute les raisons demériter les louanges des Français. Le taux demortalité lié à l’anesthésie aété divisé par 10 en 20 ans (1décès pour 13 200 actes en 1983 contre 1 pour 145 000en 2003) alors que le nombre d’anesthésies a plus quedoublé (3,6 millions en 1980 et près de 8 millions en1999), des progrès qui concernent toutes les tranchesd’âge, quelle que soit la gravité de l’état desanté du patient… Des progrès jugés «importants » ou « exceptionnels » par lesFrançais.Les chiffres de cette étude ont étédévoilés lors d’une conférence de presse deprésentation du prochain congrès mondiald’anesthésie et de réanimation qui se tiendra du 17au 23 avril à Paris. A cette occasion, le Pr. Jean Marty,président de la Sfar, a rappelé que la France sedistingue pour son excellence dans le domaine del’anesthésie loco-régionale, de la réanimationet de la médecine d’urgence avec les Samu et les Smur. Parailleurs, il avoue être extrêmement “vigilant“ àl’approche des discussions parlementaires à venir sur lesprochains choix budgétaires et le changement de tarificationà l’acte.Source : conférence de presse de présentation duprochain congrès mondial d’anesthésie et deréanimationClick Here: gws giants guernsey 2019
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