Alors que le G7 va se réunir au Japon, à Hiroshima, à partir du vendredi 19 mai, les Américains sont sur une politique dure, dans la confrontation. De l’autre côté, les Européens ne veulent pas attiser les tensions et veulent absolument maintenir le dialogue avec la Chine, superpuissance économique. Tenter d’adopter une ligne commune vis-à-vis de Pékin, qui ne fait pas partie du G7, est l’un des enjeux majeurs de ce sommet. Une position compliquée à tenir.
Tensions autour de Taïwan
L’Élysée insiste : ce n’est pas un G7 anti-chinois. La France veut “travailler avec la Chine” dans un cadre commun, avec des règles plus claires. Vu du Japon, la relation avec la Chine est d’abord sécuritaire, le Japon estime que les tensions autour de Taïwan concernent aussi les Européens et pas seulement les États-Unis. Des relations avec la Chine difficiles, car Pékin n’a jamais sanctionné ou condamné Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, qui sera l’autre grand dossier au menu des dirigeants du G7, indique Anne Bourse, envoyée spéciale à Hiroshima.
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