La fin de l'hyperpilosité féminine ?

Du 20 au 25 septembre, c’est la semaine de la prise en charge de l’hyperpilosité féminine, phénomène assez fréquent et source de souffrances psychologiques. L’occasion de revenir sur un trouble gênant qui peut aujourd’hui être très traité.

L’hyperpilosité féminine, qu’elle que soit sa sévérité, peut être très mal vécue par les femmes qui en souffrent. Et au-delà de la considération esthétique, l’hyperpilosité féminine peut être l’expression d’un trouble hormonal plus grave. C’est pourquoi, il est important de consulter un dermatologue pour déterminer l’origine de ce trouble et ensuite, pouvoir mieux le traiter.Pour offrir une oreille attentive aux femmes qui ont parfois du mal à parler de cette souffrance, plus de 500 dermatologues à travers la France (en partenariat avec les laboratoires Almirall) ont réservé des plages horaires dans leurs consultations pour les recevoir, les conseiller et les orienter, et ce, du 20 au 25 septembre.Il convient de faire la différence entre deux types d’hyperpilosité. Pour les femmes souffrant d’hypertrichose (une hyperpilosité concentrée sur les bras et les jambes), une approche esthétique suffit généralement. Car cette hyperpilosité est souvent ethnique et constitutionnelle et ne résulte pas d’un excès d’hormones. Un traitement au laser (avec ou sans prescription médicamenteuse) suffit généralement à traiter ce trouble.Par contre, quand l’hyperpilosité s’étend à des zones dites masculines (la lèvre supérieure, les favoris, le menton, le cou), on parle d’hirsutisme. Ce phénomène, qui touche 5 à 15 % des femmes*, est généralement dû à un syndrome hormonal que seule une consultation en cabinet pourra déterminer.Le dermatologue va alors orienter la patiente vers un gynécologue et un endocrinologue qui pourront lui apporter les réponses psychologiques, médicales et esthétiques adaptées. Car l’hyperpilosité, non contente de monopoliser le temps des femmes qui en souffrent (elles passent moyenne 104 minutes par semaine à s’épiler**), engendre également des souffrances psychologiques. Et seule la prise en charge en dermatologie est un gage de sécurité et d’efficacité.Alors si vous souffrez d’hyperpilosité, n’hésitez pas à appeler le numéro vert mis en place jusqu’au 8 octobre (0 800 74 08 54 begin_of_the_skype_highlighting              0 800 74 08 54      end_of_the_skype_highlighting, mais également à consultez un professionnel.Juliette RobinSource : Communiqué Fédération Française de formation continue et d’Evaluation en dermatologie-vénérologie et les laboratoires Almirall*

Azziz R et al. The evaluation and management of hirsutism. American College of Obst. And Gynec 2003; 101: 995-1007**

Lipton MG et al. Women living with facial hair: the psychological and behavioral burden. J. Psychosom Res 2006; 61: 161-8Click Here: cheap nrl jerseys

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