Mort de George H.W. Bush : Il voulait retrouver Robin, sa fille morte à 3 ans

Comme l’ensemble de sa famille, Jenna Bush Hager a dû passer une bien mauvaise nuit, suite à la mort dans la soirée du vendredi 23 novembre 2018 à l’âge de 94 ans de son très respecté grand-père, l’ancien président des Etats-Unis George H.W. Bush.

Le lendemain matin, la prise de conscience a été rude : “A mon réveil, il me manque, ce géant qui m’a tout donné. A moi ainsi qu’à ma famille, il nous a appris le sens du service, de la famille, de la morale, le pouvoir des mots doux et d’un beau coeur“, a écrit la fille de George W. Bush et sa femme Laura, 37 ans, en légende de deux photos les représentant, sa soeur jumelle Barbara et elle, avec le patriarche tant aimé. L’une, relativement récente, les montrent entourant un George H.W. Bush hilare, enjoué de se prêter à un selfie, tandis que l’autre est un amusant souvenir d’enfance.

La jeune femme conclut son hommage en faisant allusion aux retrouvailles dans l’au-delà du défunt et de son épouse Barbara, l’amour de sa vie, décédée quelques mois avant lui, en avril dernier : “Il me manquera terriblement, mais je suis si heureuse que ma grand-mère et lui soient réunis.” Quelques moments après, et dans la même optique, Jenna, auteure, chroniqueuse et animatrice télé, publiait sur Instagram un dessin représentant Barbara Bush et Robin, la fille dont l’ancien couple présidentiel avait dû affronter la mort à l’âge de 3 ans des suites d’une leucémie, accueillant George avec ces mots : “Nous t’attendions.”

En légende de cette image très émouvante, elle partage une conversation qui ne l’est pas moins : “J’ai eu l’opportunité de parler avec mon papy de ce qu’il y a après la mort. Voici ce qu’il m’a dit – il a répondu sans hésiter : “Oui, j’y pense. Avant, j’avais peur. J’avais peur de mourir. J’étais préoccupé par la mort. Mais à présent, d’une certaine manière, je suis impatient (…) Quand je mourrai, je retrouverai ces gens que j’ai perdus.” Je lui ai demandé qui il espérait voir. Il m’a répondu : “J’espère que je verrai Robin, et j’espère que je verrai ma mère. Je ne sais pas encore si ce sera la Robin telle qu’elle était à 3 ans, cette enfant potelée et pleine de joie, ou si elle sera devenue une femme d’un certain âge.” Puis il a dit : “J’espère que c’est celle de 3 ans.” Robin, c’était la fille que ce géant avait perdue des années plus tôt, à cause d’une leucémie. La petite fille qu’il serrait fort contre lui, celle qui disait cette expression que j’ai entendu papy répéter pendant toute ma vie, entremêlant pour toujours la voix de Robin dans le tissu intimement tressé de notre famille : “Je t’aime plus que la langue ne peut le dire”.

Waking up missing this giant of a man who gave me everything. He taught me and my family about service, family, decency, the power of gentle words and a beautiful heart. I will miss him desperately but so happy he and my Grandmother are back together.

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This brought me such comfort this morning. I had the opportunity to talk with my grandpa about the afterlife. This is what he said: He answered without any hesitation. “Yes, I think about it. I used to be afraid. I used to be scared of dying. I used to worry about death. But now in some ways I look forward to it.” And I started crying. I managed to choke out, “Well, why? What do you look forward to?” And he said, “Well, when I die, I’m going to be reunited with these people that I’ve lost.” And I asked who he hoped to see. He replied, I hope I see Robin, and I hope I see my mom. I haven’t yet figured it out if it will be Robin as the three year old that she was, this kind of chubby, vivacious child or if she’ll come as a middle-aged woman, an older woman. And then he said, “I hope she’s the three-year-old.” Robin was the daughter this giant of a man lost years before to leukemia. The little girl he held tightly: who spoke the phrase I have heard Gampy repeat for my entire life, forever knitting Robin’s voice into the tightly woven fabric of our family: “I love you more than tongue can tell.”

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