Dans ce nuage étouffant, la métropole de Lyon (Rhône). Des millions d’habitants, des voitures, des usines, et pourtant ce n’est pas la principale cause de pollution dans la région. À 30 km de là, dans la petite commune de Miribel (Ain), il y a des cheminées sur presque tous les toits. Le chauffage au bois est responsable de la moitié des émissions de particules fines. Mais dans cette maison, tout va bientôt changer. Ce retraité va faire remplacer sa cheminée, un foyer ouvert des années 80.
Plan de protection de l’atmosphère
Le constat est sans appel. “Ça ne chauffe absolument pas, ça pollue énormément, parce qu’il y a toutes les particules fines qui passent dans l’atmosphère“, déclare Boris Lacomère, installateur de cheminées Lacobat. Le client n’a pas le choix, dans quelques jours, un plan de protection de l’atmosphère interdira ce type de cheminée dans 167 communes. Il doit choisir un équipement dernière génération. Il faut compter en moyenne 6 000 euros pour un équipement neuf, désormais obligatoire pour toutes les vieilles cheminées. La communauté de communes propose une aide de 1 000 euros pour ses administrés. Les nouvelles règles anti-pollution pourraient être étendues à 600 000 appareils en France.
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