Depuis son mariage avec Albert II, l’ex-championne de natation prête attention à son allure, au point de s’imposer dans la catégorie « fashion icons ». Examen à la loupe d’un new look qu’on applaudit.
Longtemps, pour cette ex-sirène des bassins olympiques, le mot « podium » n’a rimé qu’avec « championne ». Esprit de compétition oblige, son approche de la mode était basique, voire avant tout technique. Le glisser d’un lycra, l’échancrure d’un maillot : voilà tout ce qui lui importait, alors que sa vie se résumait à une éternelle course en eaux chlorées. Et puis, au tournant des années 2000, la petite sirène sud-africaine a rencontré son prince charmant. Elle a sorti la tête de l’eau et de ses épaules pour triompher sur un Rocher encore hanté par la grâce d’une certaine Grace. Après l’immersion dans le bleu piscine, l’immersion en haute-couture ! Sacré défi…
Plus audacieuse que Kate, duchesse de Cambridge, et moins tape-à-l’œil que Letizia, princesse des Asturies, Charlène Wittstock, épouse Grimaldi, a pourtant trouvé son style et ses couleurs. Alors qu’elle œuvre à instaurer une fashion week à Monaco, sur le modèle de celles de Milan, Paris et Londres, elle fait même de chacune de ses apparitions le reflet de son expertise acquise dans le domaine de la mode, désormais.
Auprès de Giorgio Armani, Albert Kriemler pour la maison Akris, Karl Lagerfeld pour la maison Chanel ou encore Raf Simons pour la maison Dior, Charlène a appris le choix des couleurs, des coupes et des matières. L’audace et l’allure, aussi.
Pour Charlène, la mode est devenue un art de vivre, pour ne pas dire un art de mieux se vivre.
Sculpturale beauté de 1m77, la princesse, longtemps coiffée d’un bonnet de bain jusqu’aux yeux, a reconsidéré sa silhouette dans sa globalité. Si le choix d’une coupe Pixie, dévoilée en décembre dernier, a d’abord surpris, tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître que ce court dégradé, jamais expérimenté par une princesse avant Charlène, relève son port de tête et révèle la finesse de ses traits. Avec sa nouvelle coupe à la Jean Seberg dans A bout de souffle, l’épouse d’Albert II ose même appuyer sa féminité avec des rouges à lèvres vif donnant l’impression qu’elle sourit enfin.
Bien avant de couper court à des années d’expérimentation capillaire, l’ex-nageuse a revu ses décolletés. Fini les robes bustiers exagérant sa carrure athlétique. Aujourd’hui, Charlène opte pour des robes trois trous, des emmanchures américaines ou asymétriques, voire des cols roulés, qui re-proportionnent ses mensurations de grande sportive. Aux vestes trop cintrées, elle préfère également les manteaux boule, les pardessus oversized ou les capes, qui laissent mieux s’échapper ses interminables jambes.
Au niveau des tissus, Son Altesse Sérénissime s’est progressivement détournée des lamés, satins et mousselines un peu trop French Riviera pour des cuirs, des crêpes de soie ou de laine, et des cachemires au tomber impeccable.
Après avoir désespérément cherché sa couleur fétiche (du violet au bleu turquoise, en passant par le marron, le vert et le rose corail), elle a simplifié sa palette. Depuis son mariage avec Albert II, en juillet 2011, Charlène ne se pare presque plus que de blanc ivoire, de noir intense, de bleu nuit, ou, de doux pastels.
Une princesse de la mode est vraiment née.
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