Steven Seagal face à Jean-Claude Van Damme sur un ring ? Beaucoup rêvaient de voir ces icônes des films d'actions s'affronter. Et cela aurait pu être le cas, si le légendaire acteur monolithique n'avait pas dédaigné l'offre, même à 20 millions $..
Nico, Piège en haute mer, Echec et mort, Désigné pour mourir, Justice sauvage d’un côté. Bloodsport, Kickboxer, Coups pour coups, Double impact et Full Contact de l’autre. Steven Seagal et Jean-Claude Van Damme, deux icônes des films d’actions des années 80-90, qui firent le bonheur des aficionados et des rayonnages des vidéo-clubs.
Deux stars qui, toutes à leurs ego trip, ne s’appréciaient guère et ne manquaient pas de se tacler mutuellement, histoire de tirer chacune de leur côté la couverture. Mais nombreux sont ceux qui rêvaient de les voir s’affronter. Et si ce n’était pas à l’écran, pourquoi pas carrément sur un ring ?
Dans un récent entretien accordé au Telegraph, Van Damme révèle que l’idée fut sérieusement envisagée par le fameux producteur Peter Guber : “Ils ont eu l’idée d’avoir un combat entre moi et Steven au Mirage Hotel à Las Vegas. 20 millions de dollars chacun. [Steven] a reculé”.
Quant à savoir lequel des deux serait sorti vainqueur de cet hypothétique affrontement, JCVD a sa petite idée : “Quand lui et moi nous nous battons, je cours plus vite que lui – beaucoup plus vite. Je voudrais fuir. Il va essayer de m’attraper et s’essouffler. Ensuite, je reviendrai et je me battrai”.
“Je peux te rire au visage ?”
Evidemment, c’est toujours plus simple de refaire le match a postériori, surtout s’il n’a pas eu lieu… Car c’est oublier que Steven Seagal est quand même ceinture noire 7e dan d’Aïkido, et avait même ouvert un Dojo au Japon dans les années 70, en plus d’avoir enseigné les arts martiaux à plusieurs athlètes de haut niveau.
Quand le présentateur Michael Schiavello de l’émission Invicta Fighting Championships lui demande en 2008 si Jean-Claude Van Damme est “le dur à cuire le plus légitime d’Hollywood”, la réponse de Seagal fuse comme une balle traçante : “je peux te rire au visage ?”
Le contentieux Expendables
Pure entreprise de revival visant à réunir toutes les anciennes gloires des films d’actions, la franchise Expendables a su battre le rappel d’une sacrée brochette de spécialistes en la matière; et pas seulement d’ailleurs : Chuck Norris, Jet Li, Arnold Schwarzenegger, Dolph Lundgren, Sylvester Stallone évidemment, Wesley Snipes, Bruce Willis, Harrison Ford, Mel Gibson, JCVD…
Au milieu de ces castings king size, une vieille gloire a toujours manqué à l’appel : Steven Seagal. Lors de la production d’Expendables : Unité spéciale, Stallone aurait proposé le rôle de Mr. Church à Seagal, qui sera finalement tenu par Bruce Willis. Il aurait ensuite à nouveau pensé à Seagal pour le deuxième épisode, avant de lui préférer son grand ennemi Jean-Claude Van Damme.
En 2013, un an avant la sortie d’Expendables 3, l’expert des clés de bras et autres prises mortelles était annoncé au casting. En juin 2014, panda vigoureux (oui, c’est aussi son surnom) balaye complètement l’idée, dans un entretien accordé à Big Issue : “celui qui a dit ça est une racaille menteuse et complice”. Sympa…
“Je n’aime pas certaines personnes qui y sont impliquées. (…) La vie est trop courte, autant travailler avec des gens sympas. (…) Il y a de bonnes et de mauvaises personnes partout et dans les Expendables, certaines me sont sympathiques. Donc ça va. (…) J’aime bien Jason Statham, j’aime bien Jet Li, ce genre de personnes”.
Au-delà du fait que Seagal n’avait pas apprécié de voir JCVD figurer au casting de Expendables 2, c’est aussi un vieux contentieux financier qui l’a opposé au producteur Avi Lerner, détenteur via sa société Millenium Films des droits de la célèbre saga d’action.
Durant les années 2000, les deux hommes ont eu l’occasion de travailler ensemble sur quelques DTV type Piège en eaux profondes (2005), Mercenary (2006) ou encore Killing Point (2008). Mais leurs relations se sont rapidement dégradées lorsque le comédien réputé pour son monolithisme a commencé à se montrer plus gourmand sur le plan financier.
Quoi qu’il en soit, Seagal a désormais fort à faire, depuis qu’il a été nommé par Vladimir Poutine représentant spécial du ministère des Affaires étrangères russe, “chargé des liens humanitaires russo-américains”. Et même décoré par le maître du Kremlin de l’Ordre de l’Amitié, pour sa “grande contribution au développement de la coopération culturelle et humanitaire internationale”. Si si…
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