Jean-Jacques Goldman, Francis Cabrel, Adele ou encore Taylor Swift sont toujours réticents à proposer leur musique sur des plateformes comme Spotify ou Deezer.
C’est fait ! Après des années d’attente, le catalogue entier des Beatles est désormais disponible sur Spotify, Deezer et autre Apple Music. A la suite des australiens d’AC/DC cette année, le géant de la pop s’est enfin décidé, toujours réticent à proposer sa musique sous de nouveaux modes de consommation. Il avait en effet fallu attendre cinq longues années pour trouver leur disques en CD après l’apparition de ce support, et « Yesterday » comme « Let It Be » n’ont été disponibles qu’en 2010 sur iTunes, le service créé par Apple en 2003.
La raison de ce revirement ? L’argent, tout simplement. Désormais, le streaming – on n’est plus propriétaire de la musique, on la loue le temps d’un abonnement d’environ 10 euros par mois – est un modèle de consommation de plus en plus dominant et générant de plus en plus de revenus. Grâce à ces plateformes, les artistes touchent entre 0,002 et 0,004 euros par morceaux écoutés, soit environ 6000 euros pour un million de clics sur une chanson.
Il reste cependant encore quelques grands noms réticents, qui considèrent que non, ce n’est pas assez. A l’image, pour les plus célèbres, de l’anglaise Adele, des américains Prince et Taylor Swift ou encore, en France, de Francis Cabrel et de Jean-Jacques Goldman. Pour eux, leurs oeuvres s’achètent, un point c’est tout, et peu importe s’ils se coupent d’une partie de leur public qui n’a jamais acheté un CD, et qu’on trouve déjà leurs albums gratuitement sur YouTube, par exemple. Il est vrai que pour l’heure, la majorité des des revenus proviennent encore des bons vieux CD et vinyles, même si la part de la musique dématérialisée ne cesse d’augmenter.
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