A quelques jours de la présentation du documentaire “Gimme Danger” en Séance Spéciale, Jim Jarmusch a fait son retour en Compétition avec “Paterson”, emmené par Adam Driver et Golshifteh Farahani.
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En bref
Le film : Paterson
Le réalisateur : Jim Jarmusch
Acteurs : Adam Driver, Golshifteh Farahani, Kara Hayward…
Date de sortie : Prochainement
Sélection : Compétition
De quoi ça parle ?
Paterson vit à Paterson, New Jersey, cette ville des poètes – de William Carlos Williams à Allan Ginsberg aujourd’hui en décrépitude. Chauffeur de bus d’une trentaine d’années, il mène une vie réglée aux côtés de Laura, qui multiplie projets et expériences avec enthousiasme et de Marvin, bouledogue anglais. Chaque jour, Paterson écrit des poèmes sur un carnet secret qui ne le quitte pas…
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Jim Jarmusch et Cannes
Lauréat de la Caméra d’Or pour Stranger Than Paradise en 1984, le cinéaste est habitué de la Compétition avec six participations et deux récompenses, dont le Grand Prix remis à Broken Flowers en 2005. Septième de ses films présenté dans cette section, Paterson lui portera-t-il chance en lui permettant de décrocher sa première Palme d’Or ?
Les bonnes raisons de voir le film selon la Rédac’
La poésie, qui est au coeur de ce Paterson : dans les dialogues, les références et certains motifs visuels, comme les tenues et cupcakes de Golshifteh Farahani ou quelques effets de miroir qui évoquent des rimes.
Dans la lignée des dernières saisons de Girls, dont Jarmusch pourrait tout à fait réaliser un épisode, Adam Driver compose un personnage tendre et se fond parfaitement dans l’univers du cinéaste. S’il n’est pas nécessaire de rappeler son talent, l’acteur est ici très attachant.
Cela peut paraître bête, mais un film aussi simple, beau et touchant, ça fait du bien. On se sent en effet comme dans un cocon pendant presque 2 heures.
Ne cherchez plus la Palme Dog : elle est ici, s’appelle Marvin et c’est un bouledogue aussi mignon que facétieux.
Vous connaissez l’oeuvre du poète William Carlos Williams ? Non ? Vous aurez sans aucun doute envie de vous plonger dans ses écrits en sortant de la salle.
“Paterson” sur Twitter
Les spectateurs sont conquis par le touchant et poétique #Paterson, en Compétition à #Cannes2016
— AlloCiné (@allocine) 15 mai 2016
#Cannes2016 #Paterson superbe poème sans fin signé #JimJarmusch @alejodorowsky n’est pas seul !
— Stephane Leblanc (@sl20min) 15 mai 2016
#Cannes2016 La petite musique de #JimJarmusch est épatante #Paterson
— Vié Caroline (@Caroklouk) 15 mai 2016
Très très joli #Paterson. Sous le charme total de ce film-monde profondément bienveillant et “à l’écoute”. Driver est génial
— Renan Cros (@imnotgenekelly) 15 mai 2016
La dernière demie-heure de #Paterson atteint un plateau zen bouleversant, digne de Ghost Dog. Le reste m’a semblé plus routinier #Cannes2016
— Olivier Joyard (@ojoyard) 15 mai 2016
La revue de presse
Aurélien Ferenczi / Télérama : “Le film exalte l’harmonie domestique, la sécurité rassurante des rituels. Il fait la somme des micro-bonheurs qu’apportent, érigés en habitudes, l’amour, l’amitié, le travail, la vie en communauté. (…) Ce qui pourrait être gentillet ou naïf se révèle ici magnifique… ” Lire la critique complète
Owen Gleiberman / Variety : “Le rythme lent et calme d’un film de Jim Jarmusch – délibéré et tellement propice à la méditation et tellement zen- est ce qui fait la valeur de l’esthétique de Jarmusch, pour ne pas dire sa marque de fabrique…” Lire la critique complète
Marilyne Letertre / MetroNews : “Le réalisateur de Dead Man et Ghost dog dissèque le quotidien d’un Américain moyen sur une semaine. C’est alors un jour sans fin qui commence (…) Paterson n’est ni une tranche de vie drôlatique ni une lecture poétique d’un quotidien a priori monotone. Paterson n’est qu’un collage d’images et de saynètes qui eussent tout aussi bien alimenté un court métrage ou un album photo.” Lire la critique complète
Jean-Christian Hay / Gala : “En ces temps troubles, dans une société violente, frénétique et agitée, un peu de douceur et de légèreté sont les bienvenues. Bonne nouvelle: Paterson n’est que ça.” Lire la critique complète
Thierry Gandillot / Les Echos : “C’est léger et bien léché, aérien et mélancolique, mais … sans grand intérêt.” Lire la critique complète
La conférence de presse
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