“Je trouve ça très triste” : pour Tarantino, le problème des plateformes comme Netflix, c’est ça !

En 2017, le réalisateur Quentin Tarantino exposait la façon dont selon lui les plateformes de streaming ont changé (en mal) notre façon de regarder des films (ou des séries).

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Nostalgie ou constat implacable ? Dès 2017, Quentin Tarantino jetait un regard désabusé sur les plateformes de streaming en les comparant notamment aux vidéoclubs qui ont bercé sa cinéphilie. Dans une interview non sourcée relayée à l’époque par The Playlist, le réalisateur déclarait :

“Je n’ai pas Netflix, donc je ne peux pas vous dire exactement comment ça marche (…), mais j’ai beaucoup [de chaînes de télé]. Vous prenez le programme, vous choisissez un film que vous enregistrez pour peut-être ne jamais le regarder ou vous le regardez pendant peut-être 10 ou 20 minutes, et vous commencez peut-être à faire autre chose et [décidez] : ‘Nan, je ne suis pas vraiment dedans’. Finalement, [avec Netflix], on est là-dedans.”

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Quentin Tarantino est-il objectif ? A 60 ans, ayant connu l’apogée puis le déclin des vidéoclubs, le réalisateur de Pulp Fiction serait-il de parti pris ?

“Ce n’est pas que de la nostalgie”, réfute-t-il, “il y avait une qualité aux vidéoclubs. Vous arriviez sur place, regardiez partout, preniez des boîtes, lisiez l’arrière – vous faisiez un choix (…), peut-être que vous parliez au mec du comptoir et peut-être qu’il vous guidait. Il ne vous donnait pas juste un film à voir, il vous le ‘vendait'”.

Quentin Tarantino revient au vidéoclub dans lequel il travaillait :

“On était investis d’une façon différente que depuis que la technologie électronique est apparue dans [le choix] des films… On a tous pris trois cassettes pour au final n’en visionner que deux, mais on était plus impliqués. Etrangement, ce qu’on a perdu est l’implication, on s’impliquait dans ce qu’on avait fini par choisir”.

“Bien sûr qu’on allait au vidéoclub pour voir Top Gun et qu’on obtenait Top Gun, mais vous preniez aussi quelque chose dont vous n’aviez pas du tout entendu parler, juste parce que vous ne vouliez pas que Top Gun, ou que quelque chose vous avait juste tapé dans l’œil”, se souvient le cinéaste.

“Vous ne saviez rien dessus, mais vous le preniez quand même. Et comme vous l’aviez loué [en payant], vous y jetiez un œil d’une façon ou d’une autre. C’est ce qui s’est perdu : l’implication.”

Partagez-vous le ressenti de Quentin Tarantino ? A-t-on perdu quelque chose dans notre façon de voir le cinéma avec l’arrivée des plateformes ? A vos claviers !

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